MAISON DE MANUFACTURIER- MAISON GILARDONI
9 Boulevard de Stalingrad
Inscription à l'inventaire général des Monuments Historiques
7 juin 2004 : les parties de la maison de maître
27 juin 2007 : les parties des communs
Texte sur le panneau devant le bâtiment
La villa Gilardoni, unique en son genre, présente un contraste entre le classicisme, l'art nouveau et l'art oriental.
Le Bâtiment porte le nom de l'industriel Xavier Antoine Gilardoni qui acquit de M. Brault , en 1895, la tuilerie de Choisy-le-roi, usine de céramiques architecturales.
Xavier Antoine Gilardoni, parvenu à l'pogée de sa puissance commerciale, désire inscrire sa réussite et son prestige dans le paysage. Il commande alors à l'architecte Léon Bonnenfant une maison qui sera construite en 1896.
L'architecte employera le style "Art Nouveau" en plein développement à la fin du XIXe siècle.
L'industriel mit ses ouvriers et la production de sa manufacture de céramque à la disposition de l'architecte pour mener à bien son projet.
La demeure constitue un magnifique exemple du savoir-faire des ouviers français de l'époque. Sa particularité est d'être entièrement couverte de carreaux de céramique brillante de couleur pastel à l'extérieur ainsi qu'à l'intérieur où elle joue un rôle décoratif d'un bel effet.
Le logis se distingue de la banale "maison de maître" et s'inspire du classicisme : devant , une cour, à l'arrière, une terrasse et les communs. La présence des hauts-reliefs de la tourelle représentant des scènes de jeux, une frise, des pilastres.
Tout le vocabulaire ornemental de l'art nouveau est utilisé. Des formes décoratives d'inspiration naturelle s'y reconnaissent : fleurs, coquilles, figures zoomorphes.
Dans la cour se trouve le bâtiment des "communs" admirale d'harmonie. Cette annexe se compose d'une écurie et de sa sellerie, de la remise à automobiles, d'une buanderie et du logement des domestiques. Les matériauxx utilisés , telles que briques émaillées et pierre de taille de type Saint Maximin, donnent à cet ouvrage un caractère remarquable.
La demeure fut acquise en 1932 par le Vicomte de Bon et devint en 1967 propriété de la Caisse des Dépots et Consignations, établissement financier public.
Depuis 1973 la maison abrite un foyer de jeunes filles de l'association Jean Cotxet.